Parcours éducation artistique et culturelle

Publication d'un article sur les Résidences d'artistes inspiré par l'expérience vécue par certains de nos élèves avec Clémentine Carrié il y a deux ans !

Par MAGALI BAQUE, publié le jeudi 7 mars 2024 17:48 - Mis à jour le jeudi 7 mars 2024 17:48
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Occitanie films a publié sur le site Le Fil des Images un article qui interroge l'articulation entre création et médiation dans les Résidences d'artistes. Retour sur le travail de la scénariste réalisatrice avec nos élèves sur son projet de film.

Extraits de l'article "Entre création et médiation : le pas de deux de la résidence d’artistes. Comment s’articulent création et médiation dans les résidences d’artistes qu’accompagne Occitanie films ?" de Sandrine Pavan, doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Toulouse-Jean Jaurès

Clémentine Carrié a été sollicitée pour une résidence d'artiste menée dans notre lycée au printemps 2022 : « J’étais en résidence avec des étudiant·es, mais pas seulement pour faire une intervention d’un côté et le travail sur mon projet de l’autre. Non, du coup ça leur apporte, mais ça m’apporte à moi aussi ».

Il est convenu que la cinéaste pourra écrire une version dialoguée de son scénario au cours de la résidence en se nourrissant de temps d’échanges avec des élèves (principalement deux classes de seconde) autour de thématiques déclinées dans son long-métrage : les relations entre adolescent·es et le rapport à la nature.

Clémentine a laissé la résidence l’amener vers une autre configuration que celle initialement imaginée : « La répartition ⅔, me  paraît avec du recul presque factice, dans le sens où, je n’ai pas passé ⅔ de mon temps à écrire et ⅓ à intervenir auprès d’eux·elles. Je pense que la répartition était plutôt moitié-moitié, voire inversée. Au fur et à mesure, en rencontrant les jeunes et en travaillant ensemble sur le projet, ce qui était vraiment intéressant, n’était pas d’écrire. C’était de prendre le temps de discuter avec eux·elles, de réfléchir ensemble et d’emmagasiner toutes les petites choses que je pourrais utiliser plus tard dans un temps calme pour écrire ».

Clémentine va ainsi entrer en relation avec l’enseignante de SVT du lycée en apprenant que celle-ci anime un atelier autour de la culture d’un blob et bien que cela ne soit pas prévu dans la convention. Clémentine est intéressée par cet atelier pour tester si elle peut utiliser cet organisme unicellulaire dans son film. Elle intègre l’atelier pour y mener des expériences qui seront les tous premiers essais de son film, dans un studio « bricolé maison ». De fait, cette expérience devient un vrai travail de préparation de scènes du film à venir.

"Si je vais en résidence, c’est pour entrer en contact avec du monde parce que le cinéma c’est quand même un art du collectif (…) C’est le lien avec le monde extérieur. Je pense que j’y allais vraiment pour ça. "

Vous trouverez l'article dans son intégralité sur Internet :